Suza’s Manifest 2025

Un regard sur les activités menées depuis la première édition et tracé des nouvelles perspectives entre éthique et esthétique

"La réconciliation" par Joel Mpah Dooh

Grand Suza, 30 août 2025 – La deuxième édition de la Biennale Suza’s Manifest, organisée par la Fondation MAM, a réuni habitants, artistes et chercheurs autour d’un programme mêlant création artistique, mémoire et initiatives communautaires.

La matinée a mis en lumière le projet de coopérative agricole : les femmes du village, accompagnées par l’anthropologue Parfait Akana et le botaniste Éric Ngansop, ont présenté les acquis des formations en agroécologie et en gestion collective.

Puis, la bibliothécaire Doriane Bilounga a annoncé l’achèvement de la digitalisation du fonds documentaire, avant que les participants ne découvrent l’herbier et la grainothèque. Maréme Malong a ensuite présenté de manière globale les activités et orientations de la Fondation.

En fin de matinée, Aurélie Djiéna, entourée de Joël Mpah Dooh et Boris Nzebo, a dévoilé le nouvel espace gravure et les travaux réalisés avec artistes et femmes du village. L’après-midi s’est ouvert par la visite du Centre de santé, suivie de l’inauguration de « La Réconciliation », en présence de la sous-préfète et du chef de Grand Suza, une sculpture réalisée par Joël Mpah Dooh.

La Maison Communautaire a ensuite accueilli l’exposition photographique « Grand Suza » de David Damoison, fruit d’un travail mené avec les habitants du village.

Après cette édition placée sous le signe de la mémoire et de la création partagée, la prochaine rencontre est déjà annoncée : en mai 2026, Suza’s Manifest sera consacrée à la santé et au soin.


Suza’s Manifest 2023

« Prendre soin des humains, prendre soin de la terre »

Pendant cinq jours, la Fondation MAM reçoit à Grand Suza un large public, celui du Cameroun et d’ailleurs. Les communautés de Suza, les artistes résidents et les chercheurs invités, communient ensemble lors de rencontres, qui font découvrir et partager les travaux et les chantiers de la Fondation MAM.

Le mercredi 25 janvier 2023, au soir, a débuté la première édition de notre biennale Suza’s Manifest par les mots d’introduction de Séverine Kodjo-Grandvaux, Françoise Nyssen, Sarah Marniesse et Marème Malong suivis de la leçon inaugurale de Felwine Sarr: « Habiter la Terre, la Terre nous habite ».

Durant cinq jours des rencontres formelles et informelles entre scientifiques, philosophes, artistes, d’Afrique, d’Europe et d’Amérique du Sud pour célébrer ensemble l’art, la nature et le vivant autour de la thématique de cette première édition : « Prendre soin des humains, prendre soin de la terre »


Résidence à la Fabrique de Suza

Résidence à la Fabrique de Suza

La Fabrique de Suza est le creuset de la Fondation MAM . C’est le lieu spatial et mental où se conçoivent, s’élaborent et se réalisent les projets.

SUZA’S MANIFEST

SUZA’S MANIFEST

Pendant cinq jours, la Fondation MAM reçoit a Grand Suza un large public, celui du Cameroun et d’ailleurs. Les communautés de Suza, les artistes résidents et les experts, les chercheurs invités, communient ensemble lors de rencontres qui font découvrir et partager les travaux et les chantiers de la Fondation MAM.

Suza Lev : Pourquoi un Laboratoire de l’Economie du Vivant ?

Suza Lev : Pourquoi un Laboratoire de l’Economie du Vivant ?

Après discussion avec Felwine Sarr et Achille Mbembe lors de leur participation au salon MOSS en 2017 et en 2018, l’idée a été émise de s’inspirer du travail entrepris lors des Ateliers de la pensée à Dakar et d’imaginer une mise en pratique des réflexions touchant à notre rapport au vivant à l’ère de l’anthropocène et dans un contexte postcolonial.

Suza Academy

Suza Academy

La Fondation MAM propose des temps de transmission et d’apprentissage ouverts aux habitants de Suza, du Cameroun et du monde par le biais de programmes destinés à la jeunesse et aux créateurs. Un centre de documentation et un herbier sont ouverts au public.

Suza Créative

Suza Créative

La programmation artistique localise la création dans un milieu a priori ‘non artistique’ ; en périphérie des centres traditionnels de diffusion et de l’économie de l’art avec la volonté d’enraciner cette création au sein des communautés.