Programme
Archives
Atelier de Gravure
03 au 20 aout 2024
Constatant la quasi absence d’ateliers de gravures artistiques à Douala et dans ses environs, l’idée est d’installer un atelier de gravure à Grand Suza pour permettre aux artistes de graver des œuvres d’art
Résidence cartographie de Suza
11 au 14 mars 2024
La cartographie est pilotée par Felwine Sarr.
Il s’agit de concevoir et de réaliser un modèle unique d’une cartographie sociale, anthropologique, économique, culturelle, historique, géographique du territoire de Grand Suza. Ce projet est mené avec le concours de l’anthropologue Parfait Akana, du géographe Cheikh Ba, de l’économiste Muhammad Ba, de la philosophe Séverine Kodjo-Grandvaux, de trois doctorants des universités de Douala et de Yaoundé, et d’artistes, ainsi que le concours des habitants de Grand Suza, invités à participer au processus d’élaboration de la cartographie et à la mise en récit de leur village.
Dès 2020, un travail de recueil de données sur les questions du soin et du bien-être ainsi qu’une vaste étude de terrain sur les savoirs écologiques ont été lancé pour évaluer les patrimoines à partir desquels se construisent les chaînes de valeur locales et comprendre comment enchâsser l’économie dans un terroir précis, afin de favoriser une économie circulaire, répondant aux besoins des populations locales, tout en préservant leur environnement.
La nuit des idées
27 janvier 2024
Sur le thème de « L’universalisme », nous avons échangé avec:
Athanase BOPDA, géographe chercheur sur le changement et l’innovation sociale dans les milieux ruraux et urbain;
L’historien Mamadou DIOUF;
sur les questions liées à l’indépendance de la recherche, à la décolonisation des savoirs ainsi qu’à la revalorisation des récits africains. Son ouvrage : « l’Afrique dans le temps du monde » a fait l’objet d’une présentation grandement saluée par le public.
La Chorale de Kee KiBankon (L’arbre de Bankon) a ponctué la rencontre. Ci-dessous quelques uns des moments de la journée imortalisés.
Suza’s Manifest: Prendre soin du sensible
26 – 29 Janvier 2023
Durant la biennale Suza’s Manifest, la Fondation MAM permet à tous les acteurs d’agréger et de restituer les travaux de recherche et de création …
Un évènement majeur où se mêlent création contemporaine et recherche scientifique, durant lequel sont proposés des tables rondes, des expositions, des spectacles, de la littérature, des résidences de réflexion qui permettent de réinvestir notre patrimoine et de faire le point sur le travail accompli depuis la création de la Fondation MAM en 2019.
Ateliers littéraires et Jours et Nuit de la poésie
22 – 28 octobre 2022
Sous la direction de trois écrivaines : Hemley Boum, Anne-Sophie Stéfanini et Beata Umubyeyi Mairesse, « Suza, théâtre de la vie » s’inscrit dans le souffle des projets portés par la Fondation MAM. Il s’agit de bâtir un spectacle vivant pensé, créé, mis en scène et joué avec, par et grâce aux populations de Suza. Une performance artistique inclusive au cours de laquelle le village se raconte.
Lancement de la Fondation MAM lors de la Biennale de DAK’ART
19 – 29 mai 2022
La Fondation MAM s’est dévoilée dans les jardins de la Fondation Léopold Sédar Senghor.
Résidence de création, Alexis Peskine
24 janvier – 28 avril 2022
Alexis Peskine est né à Paris en 1979 de parents Russe et Brésilien. Il vit et travaille à Paris, Salvador, Dakar et New York. Alexis Peskine est diplômé de la section peinture et photographie de la prestigieuse Howard University à Washington, D.C. puis s’est spécialisé dans le numérique et la vidéo au Maryland Institute College of art de Baltimore. Après une résidence de quatre mois à Grand Suza à la Fondation MAM, Alexis Peskine a présenté « Edube – Révérence ».
Des portraits de personnes qu’Alexis a rencontré de façon fortuite à Douala et à Grand Suza et qui incarnent la force et la persévérance. Exceptionnellement Alexis Peskine propose un paysage, celui de Bimbia, ancien port négrier situé au sud-ouest du Cameroun.
Les œuvres d’art sont réalisées avec des clous de différents calibres, pointés avec une extrême précision, dans du bois teinté avec des produits naturels tels que le café, l’hibiscus, la terre, le curcuma, l’indigo… L’apposition de feuilles d’or sur des clous créent les contrastes recherchés.
Suza LEV
27 – 29 AVRIL 2022
Dans le cadre de la résidence Suza LEV-Cartographie d’Avril 2022, encadrée par la philosophe Séverine Kodjo-Grandvaux, l’anthropologue Parfait Akana & l’économiste Felwine Sarr, en présence du géographe Cheikh Ba (Professeur à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar) et de l’économiste Muhammad Ba ( Professeur à l’Université Gaston-Berger de Saint-Louis); de trois doctorants résidents à la Fabrique de Suza dans le cadre de leurs thèses appliquées au territoire de Grand Suza, ainsi que de plusieurs intervenants invités comme Emmanuel Ngansop de l’herbier Cameroun ainsi que les chefs du village de Grand Suza.
Comment accroître le bien-être des populations de Suza ?
Cet évènement s’est ponctué par un talk avec pour thème “Construire une économie du vivant” le 27 avril 2022 à 18 heures à la Fabrique de Suza.
Intervenants : Isabelle Delannoy, Felwine Sarr. Modératrice : Séverine Kodjo-Grandvaux
La Nuit des idées
le 27 janvier 2022
En partenariat avec l’Institut Français du Cameroun et le Think Do Tank Okwelians, la Fondation MAM propose une invitation expérimentale pour interroger la mémoire collective pour « purger les passions », réhabiliter l’humain dans sa dignité primordiale et bâtir une paix sociale durable. Comment panser les blessures du passé pour renouer le lien humain ? Comment transformer la mémoire collective des peuples pour retrouver une dignité partagée ?
Intervenants : L’écrivain Hamidou Anne et le Professeur Jean-Eudes Biem
Résidence de création, Patrick Joël Tatcheda Yonkeu
17 mai – 26 juin 2021
Arrivé de Bologne, Patrick Tatcheda Yonkeu a séjourné́ en résidence pendant six semaines à la Fabrique de Suza. Période au cours de laquelle a été montée l’exposition « Atmosphères ». Ont été présentées une dizaine d’œuvres, dont une installation monumentale (6 m x 3 m) intitulée Reset 98 qui symbolise la mémoire. Il s’agit d’une série de 98 masques immergés dans un mélange de sel . Au cours de cette résidence, a eu lieu un atelier d’initiation à la peinture avec des jeunes de la localité́ de Grand Suza.
Re-enchasser l’économie dans les cultures locales
AOÛT – DÉCEMBRE 2021
Après l’atelier mené par Felwine Sarr en 2019 il est apparu nécessaire d’initier une cartographie de Suza et alentours. Ont donc été menées une étude, une enquête de terrain préalable.
Ce travail avait pour objectif d’enchâsser l’économie dans les cultures locales, avec un double intérêt :
1) permettre d’identifier les atouts et les faiblesses de Suza, ainsi que les besoins et attentes des populations dont les agriculteurs
2) constituer des archives locales, des archives endogènes afin de contribuer à faire de la Fabrique de Suza un centre de documentation et de recherche sur le vivant.
Pour cela trois doctorants se sont relayés d’août à décembre 2021 et du 01er mai 2022 au 30 avril 2023.
Les sujets retenus pour leurs thèses par les trois doctorants sont :
Les personnes déplacées, recompositions socio-économiques et appropriations des terres dans la localité de Suza, Moungo-littoral
Les attitudes et les pratiques des communautés et autorités locales sur la vente des terres dans le groupement Suza L’ethnographie des patrimoines thérapeutiques et culinaires dans le bas Mungo (groupement de Suza) : dispositif et enjeux de la conservation et de la valorisation
Ateliers littéraires et Jours et nuits de la poésie
22 – 26 avril 2021
Lors de cette seconde étape, vingt jeunes gens entre 20 et 30 ans intéressés par l’écriture ont suivi des ateliers littéraires animés par Marc Alexandre Oho Bambe, Hemley Boum, Anne Sophie Stefanini et en Zoom par Rodney St Eloi, Gaël Faye et Béata Umubyey.
Chaque soirée étant ponctuée par des séances de lecture. Nuit de la poésie du Tout-monde : 26 avril 2021. Cette soirée a rassemblé poétesses et poètes d’horizons divers pour des lectures croisées et tables rondes. Ont participé : Capitaine Alexandre, Hemley Boum, Manalone, Alexandre Bord, Gamil Da genius, Antonya David-Prince, Hervé Yamguen, Sadrak, Marsi, Serge Epoh, Anne Sophie Stefanini.
Résidence de création, Louis Philippe de Gagoue
14 au 19 avril 2021
Louis Philippe de Gagoue est venu d’Abidjan pour une résidence à la Fondation MAM au cours de laquelle il a produit une série photographique intitulée « Les Gardiens de Suza ».
Résidence de création, Anna Mapoubi
du 06 au 22 février 2021
Anna Mapoubi arrivée de Saint Etienne a séjourné́ plus de trois semaines à la Fondation MAM à Suza. Assistée de cinq jeunes du village de Suza qu’Anna Mapoubi a initié au tissage . Anna Mapoubi a offert au public de Douala une exposition intitulée « Fluide fou ».
Résidence de création : Aurélie Djiena et Wilfried Mbida
03 au 22 octobre 2021
Au terme d’une résidence de 2 semaines.
Au cours de cette résidence des ateliers jeunesse d’initiation au collage et à l’agriculture biologique se sont déroulés en présence d’une quinzaine d’enfants.
Résidence de création : William Adjété Wilson
25 septembre – 18 octobre 2021
Au terme d’une résidence de deux semaines, William Adjété Wilson produit des œuvres en vue de son exposition « Tissages et métissages ». Au cours de cette résidence, une visite de son atelier a été organisée pour une dizaine de personnes.
Résidence de création : Fred Ebami et le collectif On a Slamé sur la Lune
28 décembre 2020 – 16 janvier 2021
Les membres du Collectif On A Slamé Sur La Lune (Capitaine Alexandre, Fred Ebami … ). Cette résidence de deux semaines à la Fondation MAM du côté de Suza à une trentaine de kilomètres de Douala, a fait dialoguer mots, images et paysages. Au cours de cette résidence des ateliers jeunesse se sont déroulés en présence d’une vingtaine d’enfants.
LANCEMENT DE LA FABRIQUE DE SUZA
Décembre 2019
L’idée était de mettre en place un laboratoire, un lieu de recherche et d’expérimentation ; le parti pris étant qu’idées et pratiques se nourrissent l’une l’autre concomitamment. Le projet était de faire se croiser différentes approches (théoriques, pratiques, artistiques…) et de travailler ensemble sur une thématique qui devait s’implanter dans un territoire précis, celui du Cameroun.
Après moult réflexions, il est apparu que ce projet devait s’inscrire non pas à Douala mais à Suza, sur les terres de la ferme agricole biologique MARHA. Ainsi est née la Fabrique de Suza.